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La charte

Cœur du Cinq se donne comme objectifs :

  • Permettre aux personnes accueillies et accompagnées de se mettre en mouvement pour repartir dans la vie en étant maîtres et acteurs de leur existence.
  • Procurer aux personnes exclues des réseaux sociaux et économiques, des moyens humains et matériels pour reprendre une place dans notre société.
  • Vaincre la solitude et soulager la souffrance psychique en offrant aux personnes accueillies en journée un lieu agréable propice à la rencontre et dans un climat amical.
  • Donner la possibilité aux personnes accueillies de participer à la vie du lieu d’accueil, aux activités et de prendre des initiatives d’animation collective.
  • La relation à l’autre ouvre et transforme. L’engagement à Cœur du Cinq invite et doit permettre aux bénévoles de grandir en humanité.

La rencontre ‘les mains nues’ :

Le cœur de notre action, c’est la relation à l’autre.
Nous donnons avant tout de l’humain à travers les relations que nous nous efforçons de créer et que nous entretenons dans la durée. Cette relation gratuite souhaitée au sein de notre association doit être la base de toute rencontre. C’est pourquoi les services proposés ne doivent être qu’un support de l’aide à l’Autre.

La considération de la personne dans son intégralité :

Considérer la personne dans son intégralité, c’est accueillir tout homme, être spirituel, psychologique, moral, religieux et physique, dans sa complexité, sa liberté, sa culture et son histoire. Les personnes que nous accompagnons, bien souvent, ont été affectées ou blessées dans leur être ; elles en sont fragilisées. Il convient d’accompagner ces personnes de façon globale, à savoir dans tous les aspects de leur personnalité.

L’inconditionnalité de l’accueil :

Dans l’esprit de l’attention prioritaire pour les pauvres, nous accueillons sans distinction toute personne en situation de pauvreté et de dénuement. La mise en œuvre de ce principe est exigeante et demande une disponibilité soutenue.

L’invitation au changement du regard :

Le regard porté par certains de nos concitoyens et de leur attitude envers les personnes vivant dans la rue sont souvent réducteurs et parfois destructeurs.
Riches de notre expérience, nous devons inciter les personnes vivant dans notre quartier et les responsables civils et politiques à changer de regard sur les personnes vivant dans la rue.

La puissance de la présence :

Celle-ci se traduit par notre comportement et notre disponibilité vis-à-vis de ceux que nous recevons :

  • fidélité de l’accueillant et de l’accueilli (régularité)
  • gratuité : ‘je viens pour la personne rencontrée’ (présence forte)
  • libération de la personne en établissant un lien de confiance

Faire une place privilégiée au désir, que nous concevons comme une force agissante permettant à chacun d’être maître et acteur de son existence.

L’association avec les personnes :

S’associer avec les personnes, en leur accordant du temps, en prenant part à leur accompagnement, en tissant du lien avec elles, c’est mettre la personne au centre de nos actions.

L’écoute :

L’écoute active et attentive conduit à la recherche et à la découverte de celui ou de celle qui nous parle. Elle est autant une façon d’accueillir, d’échanger que de comprendre. Ce type d’écoute est central dans notre pédagogie de l’accompagnement afin de créer un espace d’empathie constructive. Elle est sans cesse à travailler.

La recherche de l’autonomie de la personne accompagnée :

Toute personne doit grandir par elle-même. Par une empathie mesurée et contrôlée, les accompagnateurs et les accueillants apportent aux personnes qui l’acceptent conseils, suivi personnel, accompagnement dans leurs démarches, incitation à se dépasser, etc. Nous veillerons à ne pas faire à la place des personnes, mais avec elles.
Cet accès à l’autonomie est conditionné par une réappropriation de la liberté.