menu

Hommage à Martine et Françoise

Martine Labourier, première conseillère sociale de Coeur du Cinq, a succombé des suites d’une longue maladie fin août. Plusieurs accueillis et membres de l’association ont pu se rendre à ses obsèques le 20 août et témoigner par leur présence de la reconnaissance du travail réalisé par Martine et de son apport pour l’association.

Peu après, Françoise Prudhomme, bénévole si bienveillante, était emportée par la maladie. Son engagement pour Coeur du Cinq comptait beaucoup pour elle. Nous tenions à être présents à ses obsèques le 4 septembre pour lui rendre un dernier hommage.

Une cérémonie sera organisée par Coeur du Cinq pour que tous ceux qui les ont connus puissent se recueillir en leur mémoire.

L hommage pour Martine Labourier est planifié le 8 octobre à 18h au local de Coeur du Cinq.

Et nous n’oublions pas l’hommage rendu le jour de ses obsèques : Lionel en a été le porte-parole :

Lundi 20 août  2018

DISCOURS DE LIONEL AUX OBSÈQUES DE MARTINE LABOURIER

On est tous là pour dire au revoir, pas à une dame, mais une grande dame, MARTINE, la maman de la Rue. Son sourire nous manque à tous, mais sera toujours vivant dans notre cœur. Depuis que j’ai appris cette douloureuse nouvelle, j’ai discuté avec beaucoup de personnes, je n’ai entendu que de l’amour pour elle.

Ce n’est pas étonnant, lorsque je l’ai rencontrée à Terres des Anges, j’ai trouvé une personne qui donnait à tout le monde sa hauteur et qui rendait le sourire à tout le monde, même si la situation était compliquée.

Elle ne laissait personne sur le côté. Sa phrase favorite était : « on ne fait pas de l’exclusion dans l’exclusion ». Sa bonne humeur était contagieuse. Même quand je suis partie de Paris, elle continuait à prendre de mes nouvelles.

Des fois, je partais dans tous les sens, mais elle ne m’a jamais jugé. Maintenant qui va me dire : « Écoute Maman petit con » d’une façon aussi bienveillante ? Même à la retraite, elle continuait à prendre soin des autres malgré la maladie qu’elle a affrontée avec un courage extraordinaire. Elle est restée toujours la même. L’Association s’appelait Terres des Anges, mais cela aurait dû s’appeler « Un Ange sur la Terre ».

Titine, on t’aime et on t’aimera toujours. Tu n’étais pas un satellite mais une planète, et encore aujourd’hui, on gravite autour de toi.

 

Lionel